C'est quoi la F. I.V ?



                  Fécondation in vitro 


                     




  Le prix Nobel de médecine a été remis lundi 4 octobre 2010 à Robert Geoffrey Edwards.
Ce chercheur anglais est connu pour être l'inventeur de la fécondation in vitro. Cette technique médicale permet à des couples stériles d'avoir des enfants.
Un expert effectue une fécondation in vitro.  © PHOTO AFP / Saeed KHAN
Un expert effectue une fécondation in vitro. © PHOTO AFP / Saeed KHAN

Trente ans de fécondation in vitro
Le 25 juillet 1978 à 23 h 30, Louise Brown, 2,650 kilos, venait au monde dans une petite ville du nord de l’Angleterre. Louise n’était pas un bébé comme les autres, c’était le premier « bébé éprouvette », c’est-à-dire, un bébé né grâce à la fécondation in vitro.
En France, il faudra attendre 1982, pour qu’Amandine voie le jour grâce à cette technique de procréation médicalement assistée.
Depuis, 4 millions d’enfants sont nés dans le monde grâce à la FIV. Dans notre pays, cela représente 2,5 % des naissances.

Un espoir pour des millions de couples
Plus de 10 % de couples seraient stériles, dans le monde. La fécondation in vitro représente une avancée considérable et un espoir pour tous ces parents qui ne peuvent avoir d’enfants de façon naturelle. Avant la première FIV, la seule solution était l’adoption d’un enfant. Aujourd’hui, la femme peut être enceinte comme lors d’une grossesse naturelle et accoucher de son bébé.

Une technique très encadrée en France
En France, la fécondation in vitro est très encadrée par des lois pour empêcher des abus. Par exemple, cette technique ne peut être utilisée que lorsque les parents ne peuvent avoir d’enfant naturellement, ou lorsque la fécondation « in vivo » (c’est-à-dire naturelle) peut être dangereuse pour le futur bébé. Il n’est pas question d’utiliser la FIV pour sélectionner des embryons et choisir par exemple le sexe ou la couleur des yeux de son enfant !

En revanche, aux États-Unis, aucune règle n’encadre la FIV. Certaines cliniques proposent la sélection d’embryons. La FIV donne souvent plusieurs embryons. Parmi les différents embryons, un seul est réimplanté dans le corps de la femme. Les parents peuvent choisir l’embryon garçon ou l’embryon fille !
En France, cette pratique est impensable. Les parents n’ont pas le choix, comme dans le cas d’une fécondation naturelle, où le sexe et la couleur des cheveux du futur bébé ne sont pas connus. Et c’est tant mieux. Car, c’est grâce à cette inconnue que chaque homme ou chaque femme est un être unique !


La fécondation est la rencontre entre un spermatozoïde (cellule sexuelle de l’homme) et un ovule (cellule sexuelle de la femme). Cette union donne un embryon, qui, après avoir évolué pendant 9 mois dans le ventre de la femme donne naissance à un bébé. Mais certains couples ne parviennent pas à féconder de manière naturelle, on dit qu’ils sont stériles.

La naissance d’un « bébé éprouvette »
Depuis la fin des années 1970, la science permet de féconder un ovule à l’extérieur du ventre de la maman de manière artificielle. On prélève un spermatozoïde chez l’homme, que l’on place dans une éprouvette en verre pour ensuite le féconder à un ovule de la femme. C’est pour cela que l’on parle de « bébé éprouvette ». Une fois fécondé, l’ovule est replacé dans l’utérus de la femme, la poche dans laquelle le fœtus va se développer. Il se peut que le spermatozoïde ou l’ovule appartiennent à une autre personne que les parents. On parle alors de donneur. Cette technique est appelée « fécondation in vitro » (Fiv).
Le terme latin « in vitro », signifie « dans le verre », en référence à l’éprouvette en verre.

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